about extrémité dune planche (bordage de carène ou de pont). plusieurs planches de bordage mises bout à bout constituent une virure. ac

ABOUT
Extrémité d'une planche (bordage de carène ou de pont). Plusieurs
planches de bordage mises bout à bout constituent une virure.
ACCORE
Pièce de bois droite qui sert à maintenir le navire pendant sa
construction sur cale.
Les accores prennent le nom de la partie de la charpente à laquelle
elles sont appliquées ; telles sont les accores du fond, les accores
intermédiaires, celles de l'étrave, de l'étambot, etc.
ACCULE
Terme qui se rapporte aux varangues. Les varangues acculées sont
celles qui ne sont pas perpendiculaires à la quille, par exemple
celles de l'avant de la coque.
AIGUILLE
Pièce maîtresse située à l'arrière de la charpente axiale, dans le
prolongement de la quille et fixée à l'étambot.
ALLONGE
Partie plus ou moins verticale du sommet d'un couple. Au-dessus du
plat-bord, l'allonge se prolonge par la jambette de pavois. A
l'arrière les allonges de voûtes aboutissent à la base du tableau.
APOTRES
Pièces de bois de section triangulaire clouées de part et d'autre de
l'étrave au ras de la râblure pour renforcer la tenue du bordé.
AUBIER
Partie tendre et vivante de l'arbre où circule la sève, entre l'écorce
et le duramen.
BARROT
Pièces de la charpente haute du navire fixées contre les membrures et
assemblées sur la serre bauquière, assurant la tenue transversale de
la coque, et sur lesquelles reposent les lames. Elles sont légèrement
courbes (bouges) pour faciliter l'écoulement de l'eau. Suivant les
constructions, on trouve des "barrotins" et des "élongis".
BARROTIN
Section de barrot installée entre les entremises d'un panneau ou d'une
écoutille et la bauquière en abord.
BATAYOLE
Montant en bois ou métallique installé au-dessus d'un pont et servant
à soutenir une lisse de bastingage (Gazelle des sables)
BAUQUIERE
Ceinture intérieure d'un navire, formée de pièces de bois qui, par
leur épaisseur, servent à lier les couples entre eux, et en même
temps, à soutenir les baux par leurs extrémités. Il y a une bauquière
à la hauteur de chaque pont et des gaillards. Les pièces de ces
longues ceintures sont bout à bout, et on les lie par une seconde
ceinture intérieure, appliquée à écarts croisés contre la première, et
dont le nom est serre-bauquière. Ces diverses pièces sont clouées sur
les couples.
BITTES
Tourillons de bois ou de métal implantés sur le pont pour y tourner
des manœuvres telles que les amarres.
BITTON
Littéralement petite bitte, mais aussi petits montants servant à tenir
la caisse du bout-dehors, ou encore montants d'un guindeau.
BORDAGE
Planche qui recouvre la coque. L'ensemble des bordages s'appelle le
bordé.
BORDE
Pièces de bois composant le bordage. Ces pièces sont fixées sur les
membrures et forment des lignes longitudinales appelées virures.
BOSSOIR
Poutre saillant à l'extérieur de la coque afin de pouvoir hisser des
objets ; bossoirs d'ancres, bossoirs d'embarcations.
BOUCHAIN
Partie arrondie de la carène du navire faisant la jonction entre les
fonds et la muraille.
BOUGE
Courbure de la face supérieure d'un barrot.
BRION
Partie de la charpente axiale correspondant à la jonction entre quille
et étrave, peut être plus ou moins arrondie.
BROCHETAGE
Etude de la forme et des dimensions de chacun des bordages pour qu'il
puisse s'ajuster contre le bordage précédent.
CABILLOT
Grosse cheville en bois (ou métallique) avec un manche, s'installe
dans les trous des râteliers pour y tourner des manœuvres.
CADÈNES
A l'origine, chaîne à 2 ou 3 maillons qui servait à tenir la frette
des caps de moutons. Sur nos petits voiliers, il est plus correct de
parler de lattes de haubans.
CAISSE
A propos d'une poulie, c'est le bloc de buis (composé des joues et des
entretoises) qui contient les réas ; à propos d'un espar, c'est son
extrémité carrée ou polygonale : caisse du bout-dehors, du beaupré, du
mât de hune.
CALFATAGE
Procédé consistant à étancher les joints entre les bordés en les
remplissant d'étoupe avec un fer à calfat.
CAN
Face la plus étroite d'une pièce de bois dans le sens de sa longueur.
Une pièce est
placée de can lorsqu'elle repose sur cette face
CAP DE MOUTON
Poulie élémentaire faite d'un bloc de buis lenticulaire percé de trois
trous et portant une engoujure sur son pourtour.
CAPOT
Coffrage au-dessus d'une ouverture de pont.
CARLINGUE
Forte pièce de buis de même largeur que la quille fixée au-dessus de
manière à renforcer la tenue des varangues.
CARIE
Maladie affectant le bois et due à l'action des champignons.
CARREAU
Dernier bordage vers le haut de la coque d'un canot. Analogue aux
préceintes sur un plus gros bateau.
CERCLES DE MAT
Appelés parfois raks : cercles en bois de châtaigner qui coulissent
autour du mât et servent à tenir le guindant d'une voile aurique.
CHANTIER
Berceau en bois découpé à la forme d'un canot de manière à le tenir
sur le pont d'un navire.
CHAUMARD
Bloc de bois avec une mortaise équipée d'un réa pour y faire passer
une manœuvre.
CLAIREVOIE
Petite galerie ajourée surmontant une ouverture du pont.
CLAN
Mortaise pratiquée dans un espar (bout-dehors, bôme, flèche de mât)
équipée d'un réa pour le passage d'une drisse.
CLIN
Manière de disposer les bordés. Contrairement aux bordés à franc-bord
qui se joignent par la tranche sans se superposer, les bordés à clin
se recouvrent l'un l'autre comme les ardoises d'un toit.
En aucun cas ce mot ne peut désigner un bordé mais seulement la façon
de disposer ceux-ci les uns par rapport aux autres, inclinés par
rapport à la ligne générale de la bordure. Il ne peut jamais être
employé au pluriel.
Lorsqu'un bateau construit à clin se disloque, on dit qu'il est
déclinqué et, par déformation, déglingué.
COMPAS
- à verge pour le traçage sur salle et pour tracer de grandes courbes
et cercles.
- à bordage pour prendre la largeur des fermures.
CONTRE-QUILLE
Pièce maîtresse de la charpente axiale posée au-dessus de la quille et
sur laquelle on fixe les varangues.
CORNIERS
Allonges extérieures, de chaque côté du tableau, formant les deux
angles où se rejoignent les virures du pavois et celles du tableau.
COUPLE
Nom donné à chaque ensemble de pièces courbes, symétriques par rapport
à la quille sur laquelle ils sont fixés perpendiculairement, et
montant jusqu'au plat-bord. Chaque ensemble est formé de varangues, de
genoux et d'allonges.
COURBE
Pièce de bois qui sert à renforcer la liaison entre deux autres
éléments de charpente : courbes de barrots à la jonction entre barrot
et bauquière.
COUTURE
Jonction de deux bordages dans le sens de la longueur. Les coutures
sont calfatées.
DALOT
Ouverture à la base du pavois pour évacuer l'eau embarquée.
DAUPHINS
Pièces de bois courbes au nombre de deux ou trois de chaque côté de la
guibre.
DAVIER
Sorte de gros réa ou de rouleau tournant entre deux montants pour
faire passer un cordage ou une chaîne : par exemple entre l'oreille et
l'étrave des langoustiers et des thoniers.
DEPAYOLAGE
Enlèvement du vaigrage de fond ou du parquet.
DROIT FIL
Se dit d'un matériau que l'on utilise dans le sens naturel de ses
fibres.
DUNETTE
Partie arrière surélevée du pont.
ÉCART
Jonction des deux bouts de planches du bordé de la coque ou du pont.
ÉCOUTILLE
Ouverture dans le pont pour accéder à l'intérieur de la coque.
ÉCUBIERS
Manchons métalliques à la base du pavois de part et d'autre de
l'étrave pour le passage des chaînes ou des amarres.
ELONGIS
- dans un mât composé : poutres longitudinales au-dessus des
jottereaux, elles servent à soutenir la hune
- dans le charpentage : poutres installées entre deux barrots dans le
sens de la longueur du pont pour aménager les ouvertures : écoutilles,
capots... Sur les petits bateaux, on parle plutôt d'entremises.
EMPLANTURE
Bloc de bois (percé d'une mortaise), installé sur la carlingue pour
recevoir le tenon du pied de mât.
ENGOUJURE
Encoche pratiquée autour d'un objet (poulie, cosse) pour y installer
une estrope.
ÉPITE
Petite cheville de bois ; il y en a de rondes et de carrées, pour
boucher les trous qui se trouvent accidentellement, dans les pièces de
bois. Il y en a d'autres en forme de coin, pour être enfoncées dans
les extrémités des gournables, afin d'arrêter celles-ci à leur place.
ÉPITOIR
Poinçon en fer avec lequel on introduit les épites dans les
gournables.
ÉPONTILLE
Poutre installée verticalement entre la carlingue et le pont pour le
soutenir. Une petite épontille peut aussi soutenir un banc de quart.
ÉQUERRAGE
Angle fait par les deux bords d'un couple vus de dessus. Plus on se
rapproche de l'avant ou de l'arrière, plus l'équerrage est important.
ÉQUERRE
1. Instrument servant à tracer des angles droits.
2. Fausse équerre, voir sauterelle.
3. Coupe d'équerre, coupe réalisée à angle droit.
ESTAIN
Dernier couple dévoyé de l'arrière, dont les deux faces avant et
arrière sont perpendiculaires à la face supérieure de la quille, mais
oblique par rapport au plan longitudinal du navire.
ÉTAMBOT
Pièce droite ou plus ou moins courbe et d'inclinaison variable (quête)
fixée sur la partie arrière de la quille. Elle reçoit la fixation des
bouts des bordés (navires ayant la partie arrière pointue). Elle sert
de renfort central aux pièces constituant le tableau.
ÉTAMBRAI
Ouverture pratiquée dans le pont pour permettre d'y passer un mât.
Elle est renforcée par un collier de bois : le coussin d'étambrai,
lui-même assuré sous le pont par des élongis ou des traversins. Le mât
se trouve coincé dans l'étambrai par des cales en bois. Le tout est
protégé par un capuchon circulaire, la braie.
ÉTRAVE
Pièce avant de l'ossature de coque. Elle prolonge la quille, à qui
elle est fixée extérieurement par le brion, intérieurement par le
marsouin. L'extrémité supérieure de l'étrave en est le nez. Quand
l'étrave est heureuse, les moustaches lui poussent ! Elle dépasse
souvent le niveau du pont et, traversée par une tige de métal, la
paille d'étrave, sert de bitte d'amarrage.
L'étrave peut être doublée intérieurement d'une contre-étrave ou
plastron, extérieurement d'un taille-mer fréquemment métallique.
ÉTUVAGE
Procédé consistant à placer des pièces de bois dans un coffrage à
l'intérieur duquel circule de la vapeur. La chaleur et l'humidité
assouplissent le bois et permettent de le ployer sans le briser.
FARGUE
Petit pavois fait d'une planche clouée sur les allonges des couples
d'un petit bateau. Petite moustache installée sur la lisse de chaque
côté de l'étrave, avec chaumard encastré.
FIL A PLOMB POINTU
Sert à positionner l'ensemble des éléments de construction, étrave,
étambot, tableau, couple, gabarit, etc. (les couples), par rapport à
l'axe de la quille.
FILEUX
Planches clouées horizontalement sur deux jambettes contiguës à
l'intérieur du pavois pour y amarrer les manœuvres.
FLEURIAU
Pièce de bois qui maintient provisoirement les couples pendant la
construction du navire.
FOURCAT
Chacun des groupes de demi-varangues situées aux extrémités d'un
navire, là où ces demi-varangues forment un angle si aigu qu'elles
évoquent une fourche.
La pièce de construction qui réunit les branches du fourcat de
l'arrière à leur sommet se nomme fourcat d'ouverture.
FOURRURE DE GOUTTIERE
Ceinture de bois épais qui fait la liaison étanche entre les baux et
les couples.
FRETTE
Cercle métallique qui entoure un espar. Les frettes sont équipées de
pitons à oeil pour y frapper des manœuvres ou des poulies.
GABARIT
Patron en bois de faible épaisseur sur lequel on repique sur l'épure,
les formes de la pièce à réaliser. Il devient un modèle grandeur
nature pour sélectionner le bois le mieux adapté pour réaliser (après
un traçage minutieux) la pièce du navire. Par extension : formes
d'ensemble
GALBORD
Premier bordé du bas contre la quille. Le deuxième est le contre
galbord, le troisième étant le ribord. Ils suivent en alternance les
virures et les fermetures.
GAIAC
Bois exotique très dur servant à faire des cosses ou des réas.
GALOCHE
Entaille en forme de gueule de raie dans une pièce de bois pour y
faire passer un cordage.
GENOU
Pièce courbe de construction qui sert de liaison à deux autres qui se
font suite, en se chevillant à mi-longueur sur chacune d'elles, en
particulier partie courbée d'une membrure, entre la varangue et
l'allonge.
GENOUILLERE
Pièce de bois taillée en angle droit fixée sur la membrure et servant
de support au barrot de pont.
GOURNABLE
Longue cheville de bois dur (frêne) pour les assemblages de la
charpente.

HERMINETTE
Sert d'abord à équarrir les pièces de bois brut, puis à mettre les
bois à la forme.
HILOIRES
Planches en saillie sur le pont autour des ouvertures pour empêcher
l'eau de rentrer dans la coque.
HOUPPIER
Partie supérieure d'un arbre.
HUPE
Foyer de pourriture dans une pièce de bois.
Il se trouve le plus souvent dans un œil-de-perdrix.
ISHERWOOD
Procédé longitudinal le plus connu de construction des navires.
JAUGE
Sert à la mesure de base des assemblages, mortaises, tenons, etc. Elle
est également utilisée en charpenterie traditionnelle. Mesure métrique
d'un côté, mesure en pouces de l'autre. Longueur totale de cette jauge
: un pied ; repliée, les deux branches côte à côte : un pouce.
JAUMIERE
Trou par lequel passe la mèche de gouvernail. Cet orifice s'appelle
parfois la louve (sur les bisquines).
JAMBETTE
Prolongement des membrures au-dessus du pont servant à fixer le
pavois.
LARMIER
Saillie d'une pièce de bois, creusée par dessus en gouttière et qui
laisse s'égoutter l'eau à une certaine distance du parement.
LISSE
Règle souple de faible section.
LISSE
Planche appliquée sur l'ensemble des couples pour ajuster leur
alignement.
Dans le système transversal de construction des coques on appelle
lisses, des membrures longitudinales placées contre les couples pour
contreventer ceux-ci. Dans le système longitudinal, les lisses
deviennent les véritables membrures du navire et sont appliquées
contre le bordé qu'elle renforcent.
LISSE DE PAVOIS
Bordages horizontaux qui coiffent le sommet des jambettes, du
couronnement à l'étrave.
LISSE D'OUVERTURE
Planche clouée provisoirement entre les deux sommets d'un couple pour
préserver leur écartement pendant la construction.
LISTON
Ceinture extérieure située légèrement en dessous du pont. Souvent
faite d'un demi rond rapporté, elle sert de protection à la muraille
et fait office de boudin ou de bourrelet. Ce peut être également une
simple engoujure qui, peinte d'une autre couleur que la muraille, n'a
d'autre but que décoratif et souligne les formes de la coque. Sans
relief ni creux, c'est un livet
MAILLE
Nom de l'espace entre deux membrures.
MAITRE-COUPLE
Couple le plus large situé au maître-bau ; c'est aussi la partie la
plus large du bateau.
MATELAS
Pièces de bois jointives, fixées à la coque, à la position du blindage
de ceinture.
MEMBRURES
Pièces chantournées ou découpées au plus près du fil du bois ;
synonymes de couples. Il faut les distinguer des membrures ployées ou
pliées, qui sont de plus petites sections que les couples, ce qui
permet d'alléger le bateau, même si l'on doit en employer davantage.
MARGOUILLET
Sorte de pomme de bois dur, percée au milieu et présentant une
engoujure sur son pourtour pour être estropée. Sert à guider certaines
manœuvres.
MOUSTACHES
Pièces de bois clouées sur la lisse de pavois, de part et d'autre de
l'étrave, avec une découpe en galoche, parfois appelées fargues.
MURAILLE
ou HAUTS
Parties émergées de la coque. Synonyme d'œuvres mortes.
NOIX
D'un mât : épaississement au niveau du capelage pour soutenir les
haubans.
ŒIL DE PERDRIX
Point que l'on trouve parfois dans un nœud d'arbre, et qui est de
couleur plus foncée que le reste du nœud. Ce peut être une cause de
rebut d'une pièce de bois.
PARACLOSE
Vaigre mobile placée au-dessus des mailles pour pouvoir les visiter et
les nettoyer.
PARCLOSE
Virure que l'on pose en dernier lors de la construction et qui est
entrée en force.
PAVOIS
Ensemble des bordages cloués à l'extérieur des jambettes.
PLACARD
Pièce de bois avec une échancrure clouée sur un espar pour y faire
passer une manœuvre (par exemple, à l'extrémité du pic pour le passage
de l'écoute de la voile de flèche).
PLATS-BORDS
Pièces de bois plus épaisses que les lames du pont et ceinturant, avec
les préceintes, les hauts du navire et servant de butée aux lames de
pont.
POINTE A TRACER
Sert à rayer le bois d'un trait très fin pour prendre les marques
avant la coupe et l'usinage du bois.
PONT
Le pont, supporté par les barrots est un plancher formé par les lames
de pont recouvrant le dessus de la coque. Il peut être continu et
percé de quelques ouvertures, ou bien ne fermer qu'une partie de la
coque, lorsque le bateau est à demi ponté. Les joints entre les lames
de pont sont calfatés pour en assurer l'étanchéité. Les grands navires
peuvent présenter plusieurs ponts.
PORTAGE
Partie où vient s'appuyer un objet : portage d'une ancre sur le
pavois, portage de la corne sur le mât.
PORTE-MANTEAUX
Bossoirs d'embarcation installés sur le pont.
PRÉCEINTES
Bordage ou série de bordages plus larges et plus épais que les autres
servant de ceinture extérieure au navire pour maintenir et lier
solidement entre eux les hauts des couples. Premier bordé des hauts.
QUART DE ROND
Moulure dont la saillie est déterminée par un quart de cercle.
Instrument dont se sert le menuisier pour tailler la moulure de ce
nom.
QUILLE
Pièce axiale longitudinale de la charpente des navires en bois. Elle
se termine à l'avant par l'étrave et à l'arrière par l'étambot. Cet
ensemble forme l'épine dorsale du navire. A l'intérieur, membrures et
varangues viennent s'y fixer transversalement ; cela donne le
squelette du bateau. En fonction du type de bateau, deux pièces
peuvent venir renforcer la quille : la contre-quille (carlingue) à
l'intérieur et la fausse quille à l'extérieur.
RÂBLURE
Feuillure triangulaire pratiquée le long de la quille et se
prolongeant sur l'étrave et l'étambot, elle sert à la fixation des
bordés.
RABOT
En cours d'usinage, les lames de pont et les bordés sont préparés au
rabot pour les parties cintrées ou à la galère pour les parties
droites ; on façonne ainsi les joints d'ouverture de calfatage.
• Le rabot rond, "à coffrer", sert à faire les creux, en particulier
le coffrage du bordage par l'intérieur.
• Le rabot cintré sert pour l'intérieur des courbes.
• Le guillaume permet de faire les feuillures ou râblures.
• La varlope sert à faire les parties droites.
RACAGE
Collier fait d'un petit filin ( le bâtard) sur lequel sont enfilées de
petites pommes de bois. Sert à retenir l'encornât contre le mât.
ROUSTURE
Amarrage serré pour tenir l'une contre l'autre deux pièces de bois.
SABOT
Pièce de bois dans laquelle est creusée la mortaise d'emplanture du
mât.
Petite pièce de bois garnie de cuir suiffé qui se trouve à l'intérieur
de la mâchoire d'une corne de gréement aurique. Elle est articulée sur
la corne et vient s'appliquer sur le mât où elle fait office de
glissière.
SANGLON
Pièce de bois triangulaire qui se posait, par l'une de ses extrémités,
sur la troisième partie de la quille d'un vaisseau, vers l'arrière.
Les sanglons remplaçaient parfois les varangues.
SAVATE
Pièce de bois articulée entre les deux branches d'un encornât afin
qu'il glisse mieux sur le mât.
SERRE
Pièce d'assemblage longitudinale d'un navire en bois. Les serres sont
fixées aux membrures, dont elles garantissent l'écartement, et
renforcent ainsi la face interne de la muraille.
On distingue trois fonctions : serre de bouchain ou d'échouage, de
banc ou bauquière.
La serre-bauquière est la ceinture intérieure qui supporte les baux,
sur lesquels repose le pont.
Serre de renfort : liaison longitudinale sur la coque et transversale
sur une cloison, servant à diminuer la portée des membrures ou des
pièces de renfort en vue d'accroître la résistance.
SERRE BAUQUIERE
Élément de charpente longitudinal faisant le lien entre les membrures
et les barrots de pont.
SERRE DE BOUCHAIN
Élément de charpente longitudinal fixé sur la face interne des
membrures dans le rayon du bouchain pour accroître la résistance de la
coque à la flexion.
TABLEAU
Partie arrière (plus ou moins inclinée) d'une coque. La lisse
au-dessus du tableau s'appelle "couronnement".
TAMISAILLE
Pièce intérieure, horizontale et formant un arc de cercle. Clouée sous
les baux, elle supporte l'extrémité de la barre de gouvernail (le
crapaud) dont la roue commande les déplacements par l'intermédiaire
des drosses.
TAQUET
Pièce de bois avec deux oreilles servant au tournage des manœuvres.
TENON
Extrémité rétrécie d'une pièce de bois qui s'encastre dans la mortaise
d'une autre.
Extrémité supérieure d'un mât ou extrémité d'un beaupré taillée en
carré pour recevoir le chouque. Le talon d'un bas-mât et le talon d'un
beaupré sont terminés eux aussi par un tenon qui porte dans
l'emplanture.
TOLET
Bâtonnet enfoncé dans un trou pratiqué dans le plat-bord d'une
embarcation et destiné à retenir un aviron pendant sa nage. Le tolet
peut être solitaire, dans ce cas l'aviron devra être muni d'un erseau
: anneau de cordage que l'on capelle sur le tolet. Plus généralement
les tolets vont par paire, fichés côte à côte et laissant entre eux
juste l'espace nécessaire pour que l'aviron puisse s'y glisser et y
travailler.
TOLETIERE
Renfort posé sur le plat-bord et destiné à recevoir soit un tolet soit
une dame de nage
TONTURE
Courbure du pont dans le sens de la longueur.
TRAIT DE JUPITER
Assemblage de charpente servant à réunir deux pièces de bois bout à
bout, et capable de résister à des efforts de traction ; il doit son
nom au fait que sa forme rappelle celle d'un éclair, et que Jupiter
était le dieu de la foudre : le trait de Jupiter est composé de deux
coupes biaises à redent, de deux barbes et de deux clés de serrage.
TUBE D'ÉTAMBOT
Orifice pratiqué dans l'étambot pour laisser le passage à l'arbre
d'hélice.
VAIGRAGE
Bordage intérieur de la coque, appliqué sur la face interne des
couples.
VARANGUE
Pièce de bois qui épouse la forme de la coque intérieurement, qui se
fixe sur la quille. Elle sert de base aux allonges dont se compose le
couple, aussi support de plancher.
VIRURE
Suite de bordés ou de vaigres formant une ligne longitudinale d'un
bout à l'autre du bateau.
Les principales virures extérieures sont :
*
Le galbord qui s'encastre dans la quille à la râblure.
*
Le bouchain qui se trouve à la jonction des fonds et de la
muraille.
*
La préceinte jointive au pont.
*
Le pavois au-dessus du pont.
VEUGLÉ ou VAIGRAGE
Ensemble des bordés formant le revêtement intérieur de la coque.

  • 3363 C2MCCBV26 STOP PREMISE BASED SERVICE FOR LANDLORD
  • ANEXO I PLAN DE ACCIÓN TUTORIAL DEL MÁSTER DE
  • ES UNA EXAGERACIÓN COLOCAR A LAS CARNES PROCESADAS
  • AKCIJA ZA PRIMER I POKLON ZAVIČAJU U PREPODNEVNIM SATIMA
  • SPECIFICATION DOCUMENT REVIEW SCHEDULE CONTRACT NAME XXXX
  • REVISTA QUÍMICAVIVA NÚMERO 2 AÑO 2 SEPTIEMBRE 2003 QUIMICAVIVAQBFCENUBAAR
  • EXPERIMENT 6 NEWTONS SECOND LAW A MASS IS ALLOWED
  • PROPOSAL FOR PRIMARY MEMBERSHIP TO THE OFFICERS AND COUNCIL
  • CRITÈRES D’ADMISSIBILITE DES MALADES ALZHEIMER OU APPARENTÉS EN VUE
  • SPOT TRACER WORKSHEET EMERGENCY DEPARTMENT (ED) TOPIC AND QUESTIONS
  • ADDITIONAL SECTION 3 LOCATION(S) YOU WANT TO REMOVE PLEASE
  • DRAFT THE TOWNSHIP ANNUAL MEETING STARTED AT 100PM
  • V.-izmjena-Plana-nabave-Opcine-Netretic-za-2020.-godinu
  • DFT201319 CONSULTATION ON THE IMPLEMENTATION OF THE PORT SECURITY
  • NICHOLAS SMOKEY CULAYO ACTOR& PUPPETEER AGENT CONTRACTORS TEL
  • 21 JANUARY 2013 EBA2013001OPSSUPOP DEAR MADAMSIR SUBJECT PROCUREMENT PROCEDURE
  • 2 MARTS 2020 PRODUKTRESUMÉ FOR CALCIUMSANDOZ BRUSETABLETTER 1 DSPNR
  • FEDERACION DE PETANCA COMUNIDAD VALENCIANA DELEGACIÓN ALICANTINA
  • SPECIFICATIONS FOR GNSS GEODETIC RECEIVER (INDENT NO SACHPUR2018006061) REQUIREMENT
  • MAILS CIR CANVIS ÚLTIM ENVIAMENT SET 09 DARRERA ACTUALITZACIÓ
  • UNIVERSIDAD DE MURCIA INSTITUTO DE CIENCIAS DE LA EDUCACIÓN
  • DEUSTO BUSINESS SCHOOL UNIVERSIDAD DE DEUSTO FORMACIÓN DIRECTIVA CURSO
  • 2013亞太創業競賽創業新秀組 公司基本資料 INTRODUCTION ESTABLISHED:20100111 公司名稱 COMPANY NAME 英文 TECHGIANTART
  • DR BURNS OPERATIONS MANAGEMENT PRACTICE EXAM 3 (WITH ANSWERS
  • TRAINING THIS ROLES AND FUNCTIONS TRAINING INSTITUTES UNESCO RECOGNISES
  • CHECKLISTE NETZPLAN  HEINZ HÜTTER CHECKLISTE WAS IST
  • “COMENTARIO ANALÍTICO EXEGÉTICO Y HOMILÉTICO” 1 PEDRO ALEX DONNELLY
  • BILL ANALYSIS CSHB 3352 BY NAISHTAT PUBLIC SAFETY
  • POWIATOWY ZESPÓŁ SZKÓŁ NR 3 W KOŚCIERZYNIE KOŚCIERZYNA DNIA
  • APPENDIX F LINCC AND WEBLUIS INTERFACE COMPARISON LINCC BASIC